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      A.C.I.S.T.

      Lettre ouverte à la ministre Chantal Rouleau

      · OSBL

      Cette semaine, le journal Metro a publié un compte-rendu de la manifestation que nous avons organisée devant les bureaux de Chantal Rouleau, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal et députée de Pointe-aux-Trembles dans le gouvernement de M. Legault. Son attaché politique, Guy Boutin, était sur place et nous a indiqué que Mme Rouleau souhaitait nous rencontrer. Nous étions ravis! Nous communiquerons avec M. Boutin dès que nous serons inscrits au registre des lobbyistes, car nous nous conformons à la loi et voulons tout faire en bonne et due forme.

      Notre joie a rapidement tourné en désarroi en lisant les citations de Mme Rouleau dans l’article du journal Metro :

      Appelée à réagir, la députée Chantal Rouleau indique ne pas pouvoir commenter la situation des occupants de l’île ni les motivations de Québec dans ce dossier, comme il est judiciarisé.

      «Aussitôt qu’on aura l’avis du juge, on va pouvoir aller de l’avant. Ce qui est important, et ce sur quoi je travaille depuis des années avec Varennes, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et l’arrondissement [Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles], c’est d’enfin pouvoir offrir ce joyau dans l’est de Montréal et permettre l’accessibilité à l’ensemble de la population», dit-elle.

      Peu importe le résultat des procédures judiciaires, Mme Rouleau est d’avis que le projet de parc écotouristique ira de l’avant. Elle ajoute que Québec collaborera avec «les parties prenantes» pour son développement.

      C’est comme si nous n’étions qu’un dossier, et non des dizaines de familles menacées d’expulsion de terres que nous occupons depuis des générations.

      C’est comme si le gouvernement du Québec n’avait pas son mot à dire.

      C’est comme si le gouvernement n’était pas en mesure de négocier une entente raisonnable et de régler cette situation hors cours.

      C’est comme si le gouvernement était un acteur passif dans cette tentative de déracinement social, quand c'est loin d'être le cas. L'ordre d'expulsion a été signé par le gouvernement provincial. Nos élus pourraient mettre fin à cette cause légale dès aujourd'hui.

      La réaction de la ministre est décevante et méprisante. Alors que des dizaines de résidents se déplacent pour lui implorer de ne pas détourner le regard et demander que les élus soient humains, elle répond “on verra ce que le juge en pense”. 

      Madame Rouleau connaît bien notre réalité. 

      Elle sait très bien que la majorité des résidents sont des personnes âgées.

      Que ces aînés s'apprêtent à vivre des gros moments stressants en cour.

      Que nous sommes largement issus de la classe ouvrière et que nous devons nous endetter pour pouvoir nous payer des avocats pour défendre nos droits. 

      Certains résidents doivent baisser les bras, parce qu’ils n’ont plus les moyens financiers pour continuer à se battre. Ils quittent l’île le cœur brisé.

      Est-ce la stratégie du gouvernement d'avoir les gens à l’usure avec la peur et l'argent ? 

      Est-ce que ce gouvernement va répéter l’erreur du Parc Forillon ?

      Sommes-nous condamnés à vivre ce même traumatisme ?

      J'ai longtemps refusé de me battre contre le gouvernement. Je préférais lui tendre la main et lui montrer que je suis son alliée. 

      Madame Rouleau, je tiens à vous remercier. En quelque sorte, vous m'avez fait découvrir en moi une personne que je ne connaissais pas : celle qui va se battre pour sa communauté. Vous nous invitez à vous rencontrer. Nous irons vers vous avec plaisir, sachant très bien qu’une telle rencontre peut avoir un de deux objectifs : soit que vous souhaitez neutraliser notre groupe ou alors qu'il y a une volonté réelle, chez vous, de changer quelque chose. Nous espérons que, comme nous, vous souhaitez arriver à une solution gagnante-gagnante.  

      J’espère que vous nous écouterez et que vous comprendrez que c’est avec la vie d’humains que vous jouez en ce moment. La vie d’hommes et de femmes âgés qui souhaitent terminer leurs jours dans la paix et la sérénité. La vie de familles qui occupent l’île depuis des générations et qui en prennent soin.

      Madame, Rouleau, nous appuyons la création d’un parc sur l’île. 

      Nous croyons fermement qu’une cohabitation est non seulement possible, mais souhaitable. 

      Nous sommes prêts à partager nos connaissances et notre expertise. 

      Nous le faisons déjà.

      Personne ne connaît l’île comme nous.

      Nous y sommes depuis 1667.

      Nous avons connu l’époque des seigneurs.

      Nous avons connu l’époque des communautés religieuses.

      Nous avons vu passer d’innombrables projets de parc.

      Nous avons vu passer d’innombrables ministres.

      Nous y sommes toujours.

      Nous sommes résilients.  

      - Fannie Martin, présidente de l’ACIST

      Lire aussi : L'ACIST appuie le projet de création d'un parc écotouristique sur l'île Sainte-Thérèse

      Lire aussi : Une aire protégée, mais avec une âme : celle des résidents de l'île Sainte-Thérèse. Mémoire préparé par l'Association de la communauté de l'île Sainte-Thérèse (ACIST)

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